ORGANISATION ADMINISTRATIVE DU DOUAR TIGOUNATINE.

-

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Le village de Tigounatine est encadré à l’est par le mont d’Azrou Babor et à l’ouest par l’oued Bou-sellem. Il est situé à 15 km de la commune de Beni-Ourtilane et à 100 km du chef-lieu de la Wilaya de Sétif. Initialement, Tigounatine était le chef-lieu du Douar, dénommé « DOUAR Tigounatine », il dépendait de la commune mixte de Guergour. Ce dernier fut créé en 1902 par arrêté du gouvernement français ; il s’étendait sur 104 096 hectares. À cette date, la population de cette commune (Guergour) comptait 70000 habitants, dont 200 Français, 20 étrangers, et 04 israélites. C’était une région rude, entièrement montagneuse, presque inaccessible. Elle devint le chef-lieu de la commune mixte de Guergour, rattachée à la circonscription administrative rurale de l’Algérie pendant la colonisation française. À cette époque, le Douar Tigounatine était composé de 9 villages à savoir : Tigounatine,  Fréha, Tazrout, Aguemoune Ithissa, Ithmoussa, Lakhouabi, Oulmouthène, M’ziane, Ighil Ithmalek).  

 QUELQUES FLACHES D’INFORMATIONS A TOUTES FINS UTILES.

Composition de la Commune Mixte de GUERGOUR :

-                 LAFAYETTE (BOUGÂA) Créée en 1895, comme centre et Chef-lieu de la Commune Mixte du GUERGOUR. (Superficie 1 157 hectares). Elle est supprimée par arrêté du 7 janvier 1957.

-                 BOUGÂA (GUERGOUR), douars (3 693 hectares),

-                 BENI MAOUCH, douars (6 458 hectares),

-                 RAZ TALA TINZAR, douars (5 168 hectares),

-                 HARBIL, douars (8 112 hectares),

-                 AÏN LEGRADJ, douars (7 758 hectares),

-                 KHELIDJEN, douars (4 783 hectares),

-                 DRA EL CAÏD, douars (10 179 hectares),

-                 TALA IFACENE, douars (8 810 hectares),

-                 ALMA-OUAKLANE, douars (9 377 hectares),

-                 DRA KEBILA, douars (10 644 hectares),

-                 CHEBANA (BENI CHEBANA), douars (6 530 hectares),

-                 BOU SELLAM (KEF BENI KHIAR), douars (5 500 hectares),

-                 OURTILANE (BENI OURTILANE), douars (3 653 hectares),

-                 TIGOUNATINE, douars (3 693 hectares),

Cette organisation a fonctionné en territoire civil sous un statut inchangé de 1880 à 1956. Sa disparition est organisée par un décret du 28 juin 1956.

La commune a fait partie de la wilaya de Sétif en 1962 puis de celle de Béjaïa en 1975 et de nouveau de celle de Sétif à partir de 1985.

Le nombre de départements ou wilaya en Algérie était de 15, tel que définis par la France en 1959, est passé à 31 en 1974, à 48 en 1984 et 58 en 2020.

Sétif compte aujourd’hui : 29 dairas et 60 communes.

  

.

Commentaires

  1. Anonyme5/8/23 2:55 PM

    Tigounatine existe depuis déjà plus de 5 siècles. Les habitants sont originaire de Ait moussa. Sauf les Benlalam qui sont venu du village Ait l'alam. Vous citez les noms de famille de l'état civile alors que nous avons des noms de tribus comme le notre c'est Ait A3zir .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. .Brahim AKROUR5/8/23 3:59 PM

      Mon cher ami x, tigounatine n'a pas existé depuis cinq siècles, et vous n'avez pas de preuve, contrairement à moi. Ithaazir est un regroupement de familles originaires de diverses régions, toutes placées sous la protection de la famille AKROUR. Ainsi, il n'y a pas de tribu appelée ithaazir.

      Supprimer
  2. Art16/3/25 9:55 AM

    Azul fellawen,
    Anonyme a sa lecture de ce qu'il avance et a du l'entendre des anciens et comme ces derniers n'ont pas gravé celà pour que ça reste, alors la transmission présente un biais.
    Mas Autour, vous avez donné une autre lecture car je pense que avez capté et conservé ce que les anciens vous ont légué en transmission et apporte des précisions à Anonyme pour pas qu'il y ai confusion entre tribu et un groupement de familles n'ayant pas forcément un lien en elles ou plus ou moins je dirais.
    par contre vous fites que la majorité vient d'It Mussa. d'où avez vous cette information ou dirais je plutôt comment avez vous pu le savoir ? ma question n'est pas pour vous contredire mais pour comprendre.
    Tanmirt !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

FÊTE DE FORAGE D'EAU POTABLE A TIGOUNATINE

-
Image
   CÉLÉBRATION DE L'INAUGURATION D'UN FORAGE D'EAU POTABLE À TIGOUNATINE. (1er novembre 2022). À la fois, bravo et merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation du projet de forage d’eau potable au profit des habitants du village de « tigounatine » de nos ancêtres. Nous espérons que cette tentative sera couronnée de succès, contrairement aux précédentes tentatives de forage. À l’occasion de cette circonstance prévue pour commémorer cet événement de la vie sociale du village. Les résidents et les non-résidents sont rassemblés à la place du village « tagmaath », où il y a eu beaucoup d’échanges sur divers sujets, notamment en ce qui concerne la vie de la communauté et des villageois. À cette occasion, beaucoup de photos ont été prises par les participants. Ce qui démontre amplement une joie collective, une émotion profonde liée à la satisfaction d’un désir accomplie qui tient à cœur aux natifs du village tigounatine au plus haut poin...
Lire la suite

CONTEXTE DU VILLAGE TIGOUNATINE.

-
CONTEXTE DU VILLAGE TIGOUNATINE C’est en toute humilité que je me permets de vous livrer dorénavant les quelques connaissances en ma possession concernant le village de « Tigounatine et ses habitants» ; des informations qui me viennent en ligne directe de nos ascendants kabyles. L’histoire de ceux qui nous ont précédés, recueillie auprès de mon père décédé en mai 2019 à l’âge très respectable de 103 ans et demi, ainsi qu’auprès d’autres personnes âgées que j’ai côtoyée dans le passé. Si vous constatez des erreurs d’interprétations ou des inexactitudes, je tiens en premier lieu à m’en excuser, et dans un second temps, je vous invite à me contacter pour d’éventuelles corrections. Ainsi, à travers les prochains articles, je m'efforcerai de rappeler la vie d'autrefois de notre village tigounatine notamment aux futures générations avant qu'il ne sombre dans l'oubli et perde tous ses repères sociaux culturels. D'abord, il est malheureux de constater à l'est de la rivi...
Lire la suite

CEUX QUI ONT ÉTÉ SACRIFIES PAR LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE.

-
Image
 CEUX QUI ONT ÉTÉ SACRIFIES PAR LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE. À titre d’exemple sur la participation des habitants du village Tigounatine à la révolution algérienne, cette anecdote qui illustre que les gamins aussi ont participé activement à cette révolution. Un matin d’hiver, de bonne heure, les soldats français ont mené une grande opération d’encerclement du village. Ils l’ont « bouclé » pour que personne ne puisse plus ni rentrer ni sortir du village. Puis ils se sont introduits dans les maisons avec des airs menaçants ; ils cherchaient à faire peur aux occupants, à tous, hommes, femmes, enfants, et même animaux. Ils ont tout saccagé à l’intérieur des maisons ; ils jetaient ce qu’ils attrapaient à terre, cassant tout et mélangeant semoule, huile, eau en une bouillie qui ne pouvait plus être mangée. Leur forfait accompli, ils ont poussé les hommes, même les plus jeunes qui avaient pour certains moins de quinze ans, hors des maisons ; ils les ont bousculés dans la rue pour les condu...
Lire la suite

PISTE FORESTIÈRE.

-
PISTE  FORESTIÈRE   À la demande de quelques natifs de Tigounatine, nous vous divulguons quelques informations sur la piste forestière qui a été planifiée à l'origine par l'Assemblée populaire communale de Beni Ourtilane depuis longtemps, mais qui n'a pas encore été réalisée à ce jour.  Cette piste demeure à la fois une obsession et une préoccupation majeure pour les habitants et originaires du village. Le hameau de Tigounatine ne dispose pas de voies forestières adéquates pour exploiter efficacement les terres locales, en particulier pour l'oléiculture, le labourage des champs et la lutte contre les incendies en cas de nécessite.  Cette piste serait également judicieuse pour l’utilisation de moyens mécanisés pour le transport de diverses marchandises, plutôt que de recourir à des animaux (ânes) comme cela se faisait autrefois.   Plusieurs incendies se sont déclarés près des habitations à mainte reprise. Les pompiers sont intervenus, sans succès, car leurs engin...
Lire la suite

RESSOURCES DU VILLAGE.

-
Image
RESSOURCES DU VILLAGE.   Le village de Tigounatine à son apogée était plus peuplé aujourd’hui, et cela même quelques années après l’indépendance, en 1962. À l’époque, les habitants ne mangeaient pas toujours à leur faim, ils consommaient uniquement les produits qu’ils récoltaient de leurs lopins de terre, notamment les céréales, avec lesquelles ils préparaient exclusivement des menus typiques kabyles. Ils consommaient aussi des herbes de différentes natures comme la caroube (crue et en farine) et autres. Les productions les plus importantes de la région étaient l’olive, la figue, et d’autres produits d’arboriculture. En bien des endroits, la figue suffisait à peine à la consommation locale. Quant à l’olive, la récolte - selon les années - était soit déficitaire, soit en excédent, dans ce cas les villageois procédaient au troc pour subvenir à leurs besoins vitaux. Ils se déplaçaient jusqu'à Sétif et ses environs à dos d’âne ou de mulets pour échanger les fruits de leurs jardins qu’...
Lire la suite

LA MAISON KABYLE ET SON ENVIRONNEMENT.

-
Image
LA MAISON ET SON ENVIRONNEMENT. Autrefois, le village Tigounatine était constitué de maisons de style kabyle, inspirées de l’architecture romaine, avec une forte densité de population dans une région au relief montagneux, difficile d’accès. Ces habitations étaient d’une grande simplicité, collées les unes aux autres pour des raisons économiques et sécuritaires – à l’image de tous les villages, de la petite et de la grande Kabylie. Ces ensembles d’habitations étaient entourés d’une sorte d’enceinte composée de figues de barbaries, normée « Akarmos ». Enceinte faisant office de clôture contre d’éventuelles invasions et protégeant du feu du fait que les figues de barbaries soient constituées de 80 % d’eau. Le village comptait seulement une entrée par « Tighilts Labassi » et deux sorties vers « Baroual » et « L’Kaaoumtik ». Une telle implantation permettait donc aisément à la population de se défendre en cas d’invasion ennemie. Ces maisons donnaient...
Lire la suite

LA CUEILLETTE DES OLIVES A TIGOUNATINE ET FREHA Année 2022

-
Image
                     LA CUEILLETTE  DES OLIVES A TIGOUNATINE ET FREHA. Année 2022 La cueillette ou la récolte des olives est une tâche ardue et ancestrale pour le peuple kabyle. La saison de la cueillette des olives se situe entre la mi-décembre à fin mars de chaque année. Elle est constituée de plusieurs opérations : le ramassage des olives, le remplissage des sacs en plastique, et le transport. Ensuite, le broyage et le malaxage, le remplissage des scourtins « thakoufats » et le pressage. Une tradition dans notre région, les olives sont stockées dans des sacs en plastique hermétique pendant longtemps dans la cour de l’huilerie traditionnelle. Ce système est déconseillé de nos jours par les oléiculteurs avisés. Plutôt les caissettes en plastique sont privilégiées, car elles permettent d’aérer les olives et d’éviter leurs fermentations. Ce qui diminue le taux d’acidité, car si toxique pour la santé. Notre ...
Lire la suite

LA VIE QUE MENAIENT NOS PREDEESSEURS.

-
Image
                        LA VIE QUE MENAIT NOS PREDEESSEURS. Dans ce récit , je m'efforcerai de vous décrire la vie que menaient nos prédécesseurs dans le douar de Tigounatine , situé dans la wilaya de Sétif ex Constantine. Cette existence est assez similaire dans toute la région de la Kabylie, il s’agissait d’une existence simple et traditionnelle, principalement basée sur l’agriculture. Ils passaient la majeure partie de leur temps à cultiver leurs champs et à élever des animaux. Les tâches quotidiennes étaient très laborieuses et nécessitaient beaucoup de temps et d’efforts. Les femmes passaient la plupart de leur temps à faire le ménage, à cuisiner pour la famille, à planter des cultures, à prendre soin à la fois de leurs bébés et des animaux, notamment les poules. Toutefois, malgré la difficulté de la vie quotidienne, la communauté était très unie et solidaire à quelques exceptions près. Les habitants s’entraidaient et ...
Lire la suite