"L'exode des trois villages : une histoire de survie".( tigounatine fréha et tazrout)

 

Les militaires français les ont expulsés de leur domicile, ils se dirigent vers l'inconnu.

                                      "L'exode des trois villages : une histoire de survie"

Durant l’exode, les villageois très démunis composée, en majorité de personnes âgées, des femmes, des enfants et des animaux. Ils emboîtaient le pas, pour ainsi dire.  Les plus valides se cachaient dans la forêt ou dans les buissons de peur d'être massacrés par l'armée ou l'aviation française.

Tous ont dû quitter leurs maisons dans les délais impartis. En un laps de temps, chacun s’est préparé à sa manière et en fonction de ses moyens et tous se sont retrouvés sur le chemin de l’exode, tigounatine vers d’autres villages. C'est à partir de là que commence le départ des villageois en masse vers une destination inconnue pour la plupart d'entre eux.

Finalement, tous les réfugiés ont été accueillis dans les villages de la commune. En règle générale, chacun se rendait vers la famille de son choix dans des villages assez éloignés, situés entre 10 et 20 km. Mais, une fois arrivés dans les différents villages de la commune, ils ont tous réussi à se loger

Les forces armées françaises ont décidé de regrouper plusieurs villages dans un seul. C’était juste une stratégie diabolique qui consisté à couper tous les liens entre la population et les moudjahidines

Quelques temps après les habitants du village tigounatine se sont tous retrouvés dans village « aghemoune » entourés de fils barbelés pour mieux les encadrer et les isoler des makisards.

Les sorties des villageois consistaient à s'approvisionner en nourriture, récupérer le bois de chauffage et à cueillir les olives. Ses sorties se font en groupe est toujours accompagné de l'armée et des harkis. La population des deux villages réquisitionnés et armés, fournissait des gardes nocturnes sous le contrôle des soldats français.

D’ailleurs, un membre du village tigounatine a été abattu par un de ses collègues du village Aguemoune en plein opération de garde. L'exécuteur pensait que c’est un moudjahad. Probablement ce type était du côté de l’armée française corps et âme.

Pour gagner la confiance des villageois et s'inscrire dans l'opération de propagande lancée par leur hiérarchie, les militaires français ont assuré les cours aux enfants, leur ont appris à jouer au football, par eux même ou par ceux qui sont lettrés parmi les membres du village. Ils fréquentaient les villageois, prenaient les cafés ensemble, jouaient au domino et se montraient comme si de rien n'était.


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