LA FUTURE PASSERELLE PIETONNE ENJEMBANT L’OUED BOUSSELEM SERAIT D’UNE IMPORTANCE CAPITALE.
LA FUTURE PASSERELLE PIETONNE ENJEMBANT L’OUED BOUSSELEM SERAIT D’UNE IMPORTANCE CAPITALE.
Aux alentours du
village tigounatine, la saison de la cueillette des olives se situe entre le
début décembre et la fin février de chaque année. Durant cette période, il
pleut souvent, parfois de la neige et des crues permanentes qui empêchent la
traversée de l’oued-bousselem, pendant des jours et voir des semaines. Les villageois, pendant ce temps se retrouvent dans
un état d'incapacité réduite, donc, ils jouent le rôle de simples spectateurs.
En raison de l'absence
de la passerelle, les habitants des
hameaux environnants ont été contraints de traverser la rivière sur de longues
distances et parfois dans des profondeurs dépassant le bassin d'une personne
adulte avec des courants forts. Après avoir traversé la rivière, les individus
étaient mouillés, frigorifiés, sales et presque inopérant. Dans de telles
circonstances, la productivité est réduite.
En raison de ces imprévus, cette communauté est constamment
confrontée aux périls et aux menaces des phénomènes climatiques extrêmes qui
peuvent causer des maladies respiratoires. Un grand nombre de personnes âgées
souffraient de douleurs articulaires après avoir traversé la rivière
quotidiennement pendant plusieurs semaines, plusieurs fois par jour, surtout
celles qui transportaient des olives à dos d'âne ou de mulet.
L`idée
de construire une passerelle piétonne au profit de ces villageois est
omniprésente dans l’esprit de tous les concitoyens depuis belle lurette. Tout
compte fait, une passerelle piétonne suspendue d’environ 40 mètres de long et
1,50 m de large, serait d’une grande utilité pour les villageois, de la région.
La
méthode la plus appropriée serait de porter cette passerelle sur quatre câbles
parallèles en acier pour traverser les deux rives de l’oued-bousalem. La passerelle offrira aux habitants de tigounatine,
fréha, tazrout et autres localités de la commune de Beni-Ourtilane wilaya de
Sétif, des conditions de traversée optimales, surtout pour les personnes âgées,
les femmes, les enfants et les animaux, pendant la saison de récolte des
olives. En l'absence de cette passerelle, il serait difficile, voire
impossible, de franchir la rivière en période hivernale, lors des fortes pluies
et des crues conséquentes. La passerelle piétonne enjambera la frontière
oued-bousselem, qui sépare la wilaya de Sétif à l’Est et Bejaia à l’Ouest.
Pour réaliser cette passerelle, je propose de
constituer un comité parmi les villageois pour contacter les différentes
autorités administratives et élus de la commune Beni Ourtilane, notamment le
P/APC, Député, APW de la circonscription, etc.
Quant à l’implantation de cette piétonnière, il
serait idéalement choisi par un comité de résidents sages, expérimentés et bien
informés du village.
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